Le juste prix... d'un patch !
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15022012
Le juste prix... d'un patch !
Dans le monde du jeu vidéo, la
croyance populaire que certains studios se servent de la communauté
comme bêta-testeurs règne. Que ceci soit possible pour les gros studios,
c'est déjà moins envisageable pour les petits développeurs. La raison
principale est le coût des patchs. Pour la simple mise en ligne d'un
patch sur le XBLA comme sur le PSN, Tim Schafer (Fondateur
de Double Fine, Ex-Lucasart), révèle qu'il faut payer la
coquette somme de 40 000 dollars au gérant de la plateforme.
Avec de tels couts à considérer, il
n'est guère étonnant que les petits développeurs convergent vers le PC
et jettent leur dévolu sur Steam, qui sans nul doute, ne
fait pas payer un prix aussi fort pour l'hébergement/certification d'un
simple correctif. Pour un gros studio avec des chiffres d'affaires qui
se comptent en millions, ceci n'est probablement qu'une bagatelle, mais
pour d'autres, il s'agit d'un frein.
Disposant de moyens plus limités, il
n'est pas étonnant que certains studios optent pour des tactiques
différentes.
Le studio Double Fine, dont M.
Schafer fait partie, avait d'ailleurs financé son prochain projet grâce à KickStarter, un
site où les gens peuvent faire des dons pour financer les projets
qu'ils veulent voir aboutir. La somme d'un demi-million de dollars avait
été récoltée le 9 février, et le projet dispose maintenant d'un million
de dollars pour son financement, ce qui est deux fois l'objectif fixé.
En attendant, espérons que Microsoft comme
Sony, réalisent que de tels prix peuvent dissuader les petits
studios de proposer leurs jeux à la communauté.
croyance populaire que certains studios se servent de la communauté
comme bêta-testeurs règne. Que ceci soit possible pour les gros studios,
c'est déjà moins envisageable pour les petits développeurs. La raison
principale est le coût des patchs. Pour la simple mise en ligne d'un
patch sur le XBLA comme sur le PSN, Tim Schafer (Fondateur
de Double Fine, Ex-Lucasart), révèle qu'il faut payer la
coquette somme de 40 000 dollars au gérant de la plateforme.
Avec de tels couts à considérer, il
n'est guère étonnant que les petits développeurs convergent vers le PC
et jettent leur dévolu sur Steam, qui sans nul doute, ne
fait pas payer un prix aussi fort pour l'hébergement/certification d'un
simple correctif. Pour un gros studio avec des chiffres d'affaires qui
se comptent en millions, ceci n'est probablement qu'une bagatelle, mais
pour d'autres, il s'agit d'un frein.
Disposant de moyens plus limités, il
n'est pas étonnant que certains studios optent pour des tactiques
différentes.
Le studio Double Fine, dont M.
Schafer fait partie, avait d'ailleurs financé son prochain projet grâce à KickStarter, un
site où les gens peuvent faire des dons pour financer les projets
qu'ils veulent voir aboutir. La somme d'un demi-million de dollars avait
été récoltée le 9 février, et le projet dispose maintenant d'un million
de dollars pour son financement, ce qui est deux fois l'objectif fixé.
En attendant, espérons que Microsoft comme
Sony, réalisent que de tels prix peuvent dissuader les petits
studios de proposer leurs jeux à la communauté.
Luke Skywalker- Admin
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