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Le Test de The Darkness 2 par PS3Gen.

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02032012

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Deux ans après avoir tué le meurtrier de Jenny, Jackie n'a plus utilisé son sombre et dangereux pouvoir. Malheureusement, un homme mystérieux veut s'emparer du Darkness et le capture pour le lui extraire. Bien qu'il échappe non sans mal à son ravisseur en utilisant ses talents et son pouvoir, il n'est plus en sécurité et devra retomber dans ses sombres travers. Tel est le scénario de départ de The Darkness II.

Pour cette suite, les développeurs ont opté pour des graphismes dessinés, une jouabilité plus dynamique et violente et un multijoueur coopératif nous invitant à prendre part à une série de missions dans la peau de disciples de Jackie, qui ont hérité de certains des pouvoirs.


Si le premier volet nous contait quasiment une histoire de mafieux dans laquelle le Darkness venait s'inviter, l'occasion pour Jackie d'apprendre à vivre avec son nouveau pouvoir et d'assouvir sa vengeance envers ceux qui ont tué sa petite amie, cette suite change beaucoup d'esprit. En effet, deux ans ont passé depuis les évènements du précédent jeu, et quand notre pouvoir ressurgit suite à une mystérieuse attaque dans le restaurant où nous avons nos habitudes, nous connaissons déjà bien le Darkness. Si nous devrons malgré tout continuer à contenir notre démon pour ne pas se laisser submerger, nous devrons cette fois faire avec des ennemis qui en veulent au monstre qui est en nous, l'occasion de découvrir davantage la mythologie qui entoure la sombre créature.

Nous devrons également faire face à de mystérieuses visions de Jenny, notre défunte petite amie, et ainsi étudier notre début de folie, qui serait provoqué par le Darkness pour nous empêcher de le contrôler. Nous continuerons également à faire équipe avec notre famille, désormais sous nos ordres, pour des séquences et des dialogues qui ne sont pas sans rappeler les bons films de mafieux. Petit à petit, l'histoire évoluera vers des horizons totalement inattendus pour un final inimaginable au commencement de l'aventure, final qui interroge mais qui risque tout de même de satisfaire le plus grand nombre. Les personnages sont, eux, assez stéréotypés, pour la plupart des méchants à la poursuite d'encore plus méchants ou des fous à la recherche d'encore plus fous, mais cet univers vicieux et sombre est encore très intéressant.

Petit plus du côté des Vendettas, ces missions jouables avec des amis de la famille Escatado qui nous content des évènements parallèles à l'histoire et nous permettent ainsi de vivre l'aventure dans son intégralité, les objectifs donnés à ces personnages étant tous liés à la mission de Jackie. Dommage seulement que le quatuor manque un peu de relief et ne profite pas d'un récit nous contant les raisons de l'obtention de leurs pouvoirs ou leur entrée dans la famille.

Dans les grandes lignes, The Darkness II reprend les mécanismes de jeu de son prédécesseur. Deux touches pour contrôler nos deux armes, deux autres pour contrôler notre Darkness, une de ses têtes servant à agripper et détruire, l'autre servant à trancher. Ainsi, en dehors des lieux éclairés que déteste notre monstre, nous pouvons tirer sur nos ennemis avec une arme lourde à deux mains ou avec deux armes à une main, trancher nos adversaires, les agripper et les exécuter pour obtenir des bonus, les balancer, dévorer des cœurs, et bien plus encore. Un gameplay plutôt simple à prendre en mains et extrêmement jouissif à manier, les ennemis ne résistant pas bien longtemps à nos assauts.

La grande nouveauté de cette suite reste l'arbre de compétences, très bien pensé. Composé de quatre branches dédiées à des pans spécifiques du gameplay, il nous permet d'augmenter la puissance de nos armes ou de notre Darkness ou de débloquer des compétences essentielles en jeu. Parmi elles, la nuée sombre distrayant et blessant les ennemis, la canalisation qui fait entrer un peu du Darkness dans notre arme pour décupler la puissance de nos munitions, ou encore les trous noirs ponctuellement débloqués en tuant des adversaires et détruisant tout sur leur passage. Cet arbre est trop large pour être complété en une partie, nous obligeant à faire des choix qui influeront grandement sur notre manière de jouer. En effet, une fois que vous aurez trouvé les habiletés qui correspondent le mieux à votre façon de jouer, il vous sera difficile de vous en défaire et vous préférerez perfectionner une branche plutôt que de vous attaquer timidement aux autres. Un pouvoir du Darkness nous redonnant des munitions, il est également possible de garder nos armes favorites durant quasiment toute l'aventure.



Comme dans le premier volet, si ces séquences de boucherie, classiques mais très efficaces, représentent la majorité de notre temps de jeu, quelques scènes différentes sont à attendre, qu'il s'agisse d'exploration de lieux emprunts d'histoire, de combats contre des bosses, de parodies de mini-jeux ou de passage dans le corps du Darkling. Autre grande nouveauté, les Vendettas, de (trop) courtes missions à jouer seul ou en ligne sous forme de quêtes indépendantes ou de campagne qui, au-delà de rallonger la durée de vie, nous mettent dans la peau de quatre personnages dotés d'artefacts sombres leur octroyant des pouvoirs spécifiques. Un katana, une hache, un bâton et un revolver, chacun possède une arme à une main puissante et un pouvoir de prédilection inspiré de ceux de Jackie qui nous permettent d'expérimenter de nouvelles façons de jouer : ce mode est une véritable réussite, bien qu'il soit un peu court.

Violent, accessible, possédant plusieurs niveaux de difficulté bien équilibrés, The Darkness II a réussi à reprendre les mécanismes classiques d'un FPS et à y ajouter les pouvoirs d'un démon pour créer une expérience originale, encore plus dynamique que son prédécesseur.

Comme annoncé, contrairement au premier volet, cette suite bénéficie de graphismes cel-shadés, officiellement pour rapprocher l'esprit graphique du jeu du comics dont il est inspiré. Ainsi, les contours de tous les éléments sont exagérés, pour un rendu plutôt immersif et original qui crée une distance avec la violence excessive du jeu et nous rappelle à tout moment que cette histoire est totalement fictive. Les animations sont toujours justes, le titre ne souffre d'aucun bug graphique, et en dehors d'une technique qui n'est pas à la pointe de la technologie, de visages pas toujours parfaitement modélisés et de détails qui gagneraient à être plus nombreux, le jeu est joli et agréable.

Pour la bande-son, l'éditeur a pris le parti original de nous laisser le choix entre doublage français, avec des acteurs bien choisis, mais qui ne mettent pas suffisamment le ton et ne sont pas assez en rythme avec les mouvements de lèvres, ou le doublage anglais original, lui immersif au possible, prenant aux tripes et profitant d'une synchronisation labiale réussie : les anglophobes pourront donc comprendre les dialogues en se passant des sous-titres en perdant un peu de l'immersion, les autres pourront pleinement se plonger dans l'aventure avec les voix anglaises. Les musiques ne sont, elles, pas suffisamment nombreuses et pas assez mémorables, mais les doublages et les bruitages suffisent à un habillage sonore de qualité.

Terminons avec la durée de vie, le seul véritable point noir du jeu. La durée de notre aventure est d'environ sept heures, un quota certes classique pour un jeu du genre, mais qui aurait facilement pu être rallongé à la vue du plaisir de jeu ou de la première partie de l'aventure qui aurait gagné à être élargie. Les Vendettas vous feront gagner facilement trois à quatre heures si vous prenez le temps de toutes les faire, le gameplay différent vous invitant de toute manière à expérimenter ce mode, et l'envie de rejouer pour débloquer des compétences supplémentaires et apercevoir toute l'étendue du système de jeu vous lancera facilement dans une nouvelle partie. Ainsi, en explorant toutes les possibilités du jeu et sans vous forcer, vous pouvez facilement atteindre les quinze à vingt heures de jeu, une durée qui va quasiment de pair avec l'obtention du tant attendu 100 % ou du platine.

Jouissif, original, varié, complet, graphiquement plaisant, auditivement réussi, doté d'un multijoueur coopératif qui tient la route, profitant d'un univers riche et original, The Darkness II ne souffre que d'une durée de vie qui aurait largement pu être agrandie, le plaisir de jeu et l'immersion étant tels que l'histoire aurait bien pu bénéficier de quelques passages supplémentaires sans que la qualité du titre ne s'en ressentisse. Si vous aimez les jeux de tir bourrins ou tout simplement les jeux d'action originaux, vous trouverez assurément votre bonheur dans cette suite qui ne nécessite pas d'avoir joué au précédent volet pour être appréciée.



Les plus

Un gameplay jouissif et varié
Des Vendettas travaillée et réussi, en solo comme en ligne
Un univers sombre et intrigant
Un scénario surprenant qui nous mène là où ne s'y attend pas
Un doublage digne du cinéma

Les moins

Un jeu un poil trop court
Une violence qui ne plaira pas à tout le monde

Notation :

Graphisme
15/20
Bande son
17/20
Jouabilité
18/20
Durée de vie
13/20
Scénario
16/20
Note générale
17/20


Source : PS3Gen.
Luke Skywalker
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